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Société saint Vincent de Paul – Conférence saint Dominique
La conférence se réunit au centre paroissial 2 fois par mois hors vacances scolaires en présence de notre conseiller spirituel pour prier, partager nos joies, échanger sur les points durs rencontrés et chercher ensemble des solutions pour aider son prochain.
Elle a pour principales activités :
- les visites à des personnes isolées
- le vestiaire
- la collecte annuelle de la Banque Alimentaire
- la participation à des projets afin d’améliorer les conditions de vie des exclus dans le cadre d’initiatives locales (accueil des réfugiés, accueil des familles des détenus de la prison de la santé…).
Si vous souhaitez rejoindre la conférence, nous signaler des personnes isolées ou pour tout autre raison, contactez-nous par mail : svpstdominique@gmail.com
Saint Vincent de Paul : Combattre la solitude
La solitude ne touche pas que les personnes âgées. Les familles monoparentales, les étudiants, les chômeurs, etc. Ils sont de plus en plus nombreux à souffrir d’isolement relationnel.
C’est pourquoi, les bénévoles de la SSVP se rendent disponibles pour vivre une relation privilégiée avec les personnes qu’ils accompagnent en rétablissant un lien social à travers la visite. Les visites se font à domicile ou en institution (maison de retraite, hôpital), à la convenance de chacun pour les horaires, jours et fréquence.
Les membres de la conférence échangent en équipe sur ce qu’ils vivent durant ces rencontres. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des personnes dans votre entourage (famille, voisins) qui auraient besoin de visite, ou si vous souhaitez faire des visites !
Pour en savoir plus, contactez-nous par mail : svpstdominique@gmail.com
La Conférence de saint Vincent de Paul : Vestiaire
Concrètement, nous nous retrouvons chaque jeudi et vendredi matin pour trier, classer, étiqueter tous les vêtements reçus.
Le jeudi hors vacances scolaires (de 09h00 à 11h00) est spécialement réservé à la distribution des habits pour les personnes du quartier ou adressées par les services sociaux : personnes sans abri ou en difficultés financières, familles souvent très nombreuses pouvant venir tous les 3 mois.
À titre indicatif, le vestiaire a servi 892 personnes en 2018, pouvant revenir tous les 3 mois.
Contact : cath.cocatre@yahoo.fr
Frédéric Ozanam et les Conférences de saint Vincent de Paul
Misère de la condition ouvrière
Les débuts de la grande industrie capitaliste furent marqués, pour la classe ouvrière, par une dégradation affreuse de ses conditions de vie. Salaires insuffisants, allongement inhumain de la durée du travail, labeurs excessifs imposés non seulement aux hommes, mais à des femmes et à des enfants, tels sont les traits d’un tableau sinistre qui reste, dans l’histoire, de l’Occident moderne, une tache ineffaçable. […]
Cette réalité est ignorée de la plupart des gens
À cette situation atroce, qui prêtait attention ? Bien peu. Le prolétariat industriel représentait une très petite partie de la population – bourgeois et paysans pouvaient ignorer cette catégorie d’êtres humains étrangère à leurs modes de vie, qui s’entassaient dans les fabriques. La réalité que, pour nous, recouvre le terme de « social », n’apparaissait même pas aux yeux d’innombrables braves gens que les troubles « sociaux » de 1848 trouveront déconcertés et bientôt indignés. La notion de « justice sociale » n’avait pas cours.
Chateaubriand lance un cri d’alarme
Et précisément, au moment où le jeune homme médite ces choses, une voix retentissante s’élève, qui va achever d’orienter vers les préoccupations sociales l’équipe de l’Avenir et qui va l’appeler, lui, Frédéric Ozanam, à sa vocation charitable, la voix d’un vieillard illustre : Chateaubriand.
« Un temps viendra où l’on ne concevra pas qu’il fut un ordre social dans lequel un homme avait un million de revenus tandis qu’un autre homme n’avait pas de quoi payer son dîner. – D’un côté, quelques individus détenant d’immenses richesses, de l’autre, des multitudes sans nom de troupeaux affamés. – Bientôt les fermiers demanderont au possesseur du sol pourquoi ils labourent ses friches, tandis que lui se promène les bras croisés, pourquoi ils n’ont qu’une blouse de toile, tandis qu’il porte une redingote de laine. – Faudra-t-il, pour maintenir l’ordre, établir une garnison de vingt-six mille hommes dans chaque ville manufacturière ? »
Frédéric Ozanam et les Conférences de saint Vincent de Paul
Ces textes fulgurants, prophétiques, paraissent en décembre 1831 dans la Revue Européenne, puis dans le Globe. Jamais le vieux maître n’a parlé de ces problèmes avec tant de pertinente véhémence. Toute une jeunesse les lit avec fièvre : Frédéric Ozanam en est bouleversé.
Mais comment répondre à cet appel ? Comment agir ? On se pose la question dans le petit milieu estudiantin qui s’est constitué autour d’Ozanam. Une « Société des bonnes études » existe, – assez analogue à ce que nous appellerions aujourd’hui un groupement de J. E. C., de Jeunesse étudiante catholique.
Elle est dirigée par un professeur, Emmanuel Bailly de Surcey érudit grand collectionneur des manuscrits de saint Vincent de Paul et depuis peu fondateur d’un journal, la Tribune catholique, dont le programme se résume en une brève formule : laisser de côté la question politique, mais travailler à ramener au Christ les brebis égarées.
Ozanam et ses amis viennent participer aux « conférences d’histoire de M. Bailly »
Ils y parlent de la mythologie de l’Inde, du mahométisme, de l’architecture gothique ou des ordres religieux. Mais en quoi tous ces beaux exposés font-ils avancer la cause de Dieu ? L’un des assistants, Le Taillandier, conclut qu’il faut faire autre chose. Et Ozanam, qui jusqu’alors a gardé le silence, de s’écrier avec un accent qui fait impression : « la bénédiction des pauvres est celle de Dieu… Allons aux pauvres ! »
Une nouvelle « conférence » est aussitôt décidée, qui se donnera pour but « d’aller aux pauvres ». Mais par quel moyen ? Le curé de saint-Étienne-du-Mont, à qui les jeunes gens vont s’ouvrir de leurs grands projets, ne se montre pas très enthousiaste ; ils feraient mieux de consacrer leur temps libre à faire le catéchisme.
Mais M. Bailly, lui, a compris. Il est, depuis longtemps, l’ami de la fameuse Sœur Rosalie, cette fille de la Charité dont le quartier Mouffetard a fait une figure de légende, et vers qui affluent à la fois d’innombrables misères et presque autant d’âmes en quête.
Elle les juge, du premier coup d’œil, ces « jeunes messieurs » au cœur fervent ; elle leur fait confiance. Ils veulent « aller aux pauvres » ?
Soit. Voici une liste d’adresses. On verra bien si ces garçons ne se rebuteront pas vite de visiter des taudis, de monter et descendre des escaliers branlants, de pénétrer dans des bouges qui puent. Ils acceptent, avec joie. On est en mai 1833 : la Société de Saint-Vincent-de-Paul vient de naître. Les fondateurs sont sept : Bailly, d’abord, puis Ozanam, Lallier, Le Taillandier, Lemaître, Devaux et Clavé. Ils ont pris pour patron le plus grand saint de la charité française, ils savent pourquoi.
Les sept fondateurs persévèrent, mais ils rayonnent
Et c’est la réussite. Non seulement les sept fondateurs persévèrent, mais ils rayonnent. Le but qu’ils se sont fixés est très simple, très précis. Ils n’ont pas, quant à eux, envie de réédifier la société sur des bases nouvelles, comme Buchez, ou Fourier, ou Saint-Simon : ils ne travaillent nullement à édifier une théorie sociale, comme on le fait à « la Société d’Économie charitable » ; mais, modestement, humblement, ils veulent établir des contacts d’homme à homme entre les heureux et les malheureux, les riches et les pauvres.
La visite à domicile reste le grand moyen, presque le seul, la visite durant laquelle on fait plus que remettre à un foyer misérable, à un vieux couple abandonné, un panier de nourriture ou quelque vêtement : où l’on parle à ces vaincus avec affection, où l’on restitue une dignité humaine.
Daniel Rops, Histoire de l’Église Tome X, l’Eglise des Révolutions p. 167- 168 et p. 184-185, Ed. Fayard
Les intertitres ne sont pas de l’auteur
Les maraudes
De nombreuses personnes démunies et sans domicile sont présentes dans notre quartier. Quelques paroissiens se proposent de constituer des équipes de maraudes pour partir à leur rencontre les jeudis soirs, de 20h à 22h.
Contact : Philippe MERCIER - philippe.mercier.rossi@gmail.com
Jumelage avec la prison de la Santé
Un dimanche par mois, des paroissiens se rendent à la prison de la Santé pour participer à la messe avec les prisonniers.
Contact : Alexandre TALLEC - st.dominique.paroisse@orange.fr
Ordre de Malte de France
Quelles sont les actions menées par « l’Ordre de Malte France » à la paroisse saint-Dominique ?
Internationale, son action caritative s’appuie sur un réseau d’hôpitaux, de maternités et de centres de soins pour lutter contre les fléaux des grandes maladies ; elle répond aussi aux situations d’urgence.
En France, l’Ordre de Malte mobilise 600 professionnels de santé et 5.000 bénévoles pour servir les personnes fragilisées par la maladie, le handicap, l’âge ou l’exclusion.
Quelles sont les actions menées par l’Ordre de Malte France à saint Dominique ?
Visites à la Maison Marie-Thérèse
Depuis plusieurs années, les bénévoles de l’Ordre de Malte France assurent une présence auprès de prêtres et de religieuses âgés, en leur rendant régulièrement visite à la Maison Marie-Thérèse.
Convoyage des Anciens à la Messe
À la demande de Monsieur le Curé et de son Conseil Pastoral, en partenariat avec la « Conférence Saint-Vincent-de-Paul » et le groupe « Amitié – Malades et Isolés », les bénévoles, les secouristes et les véhicules de l’Ordre de Malte France permettent à des personnes âgées, handicapées ou malades, de venir à l’église plusieurs fois par an à l’occasion de temps forts de la vie paroissiale (Messe de rentrée, Temps de l’Avent, Célébration communautaire de l’Onction des Malades…).
Si vous voulez contacter ou rejoindre l’équipe des bénévoles locaux de l’Ordre de Malte France, n’hésitez pas à nous écrire
Amitié Malades Isolés (AMI)
Mission d’Église, confiée à une équipe de paroissiens par le curé, pour porter le Corps du Christ aux personnes malades ou âgées qui ne peuvent se rendre à l’église pour participer à l’Eucharistie et cela même de manière temporaire. Nous les intégrons à la communauté paroissiale par la prière réciproque et les échanges autour de l’Evangile en lien avec leur vie et la vie de notre communauté. Cette mission de « Christophore » (porteur du Christ) intègre chaque personne rencontrée dans la communauté paroissiale malgré l’éloignement et apporte à la communauté la prière de ceux qui ne participent pas à la messe paroissiale. Ce service vient en complément des visites que peuvent effectuer les prêtres.
Trois fois au cours de l’année, avec l’appui de l’Ordre de Malte qui nous aide avec des véhicules adaptés et des secouristes, nous proposons aux personnes, en état de se déplacer avec de l’aide, de les conduire à l’église pour participer à la messe dominicale.
Notre équipe se réunit une fois par mois avec un prêtre pour prier et réfléchir au sens de notre mission. Ainsi nous échangeons des nouvelles des personnes accompagnées et renforçons la cohésion de notre équipe.
Pour joindre ce service, la personne concernée ou un de ses proches peut prendre contact soit :
- au secrétariat de la paroisse 01.45.65.20.25 ou st.dominique.paroisse@orange.fr
Paroisse Saint-Dominique
20 rue de la Tombe-Issoire
75014 Paris
Téléphone : 01 45 65 20 25
Mail : st.dominique.paroisse@orange.fr
Rampe d'accès à l'église :
Villa Saint Jacques - petite porte de gauche